La finalité de l’aviculture est de procurer de la protéine animale à travers la viande de volaille ou des œufs aux populations.
Pour ce faire, l’élevage est spécialisé entre la production de poulet de chair ou celle de poules pondeuses.
Par ailleurs, en plus des segments « classiques » d’une filière à savoir dans le cas d’espèce, le segment de l’élevage primaire (production), de la transformation (abattoir et découpe volaille) et de la commercialisation (distribution), il y a d’autres chaînes de valeur comme la production de reproducteurs, la production de poussins et aussi des chaînes de valeur connexes comme la construction et l’équipement de fermes volaille, la production de l’aliment volaille etc.

L’aviculture étant de l’élevage à cycle court, il tient une place particulière dans la sécurité alimentaire comme source de protéine animale.
Par ailleurs, le démarrage d’un investissement sur une chaîne de valeur de cette filière est relativement accessible à toutes les couches sociales à travers notamment l’aviculture traditionnelle.
Au vue de l'augmentation de la population en Afrique dans les années à venir, les pays du continent ne pourront se passer de cette source de protéines pour couvrir les besoins de consommation de leurs populations.
Cependant, l’augmentation de la productivité des fermes volailles en Afrique reste une des clés de réussite des “projets volailles”.

Les chaînes de restauration nouent de plus en plus des partenariats locaux pour s’approvisionner
Selon cette représentation, l’Afrique compte plus de 1,4 Milliard d’habitant (ONU, 2022).
La projection démographique intermédiaire de l'ONU, tenant compte des scénarios moyens d'évolution prévue dans les années 2050, estime que la population de l'Afrique se situerait à environ de 2,5 milliards puis, projection beaucoup plus incertaine, vers 4,4 milliards en 2100.

Actuellement, on estime que l’Afrique produit 5,07% de la production mondiale de volaille, ce qui reste peu voire très insignifiant comme part relative dans la production mondiale.
Selon les projections de l’OCDE et de la FAO, plus de la moitié de la viande de volaille consommée en Afrique subsaharienne, d’ici 2025, sera importée. Les importations africaines de volaille proviennent principalement du Brésil, des Etats-Unis et des pays de l’Union Européenne.
ANKATA Invest, dans sa politique d’investissement sur les chaînes de valeur des filières porteuses, initie des projets d’investissement dans la filière volaille afin de générer de la valeur ajoutée locale, d’assurer l’autonomie alimentaire et d’améliorer la balance commerciale des pays des projets d’implantation.
En résumé, la filière volaille présente des opportunités intéressantes basées sur :
Le besoin croissant de l’alimentation en générale et de protéine animale en particulier en Afrique, population en croissance annuelle de 2,6% avec une forte proportion de jeunes (plus de 60% de la population africaine).
L’élevage de volaille est un élevage à cycle court, contrairement à l’élevage d’autres animaux comme les ruminants, et donne des rendements rapides sur l'investissement.
Les sous-produits (fientes, plumes) constituent des externalités positives notamment dans le cycle de production agricole.
Les chaînes de valeur de la filière volaille sont nombreuses et porteuses : élevage de reproducteurs, production de poussins pour l’élevage, l’élevage de poulets de chair, l’élevage de poules pondeuses, transformation et distribution volaille.
Cependant, la vulgarisation et la familiarité qu’on pourrait avoir de cette activité ne doit en aucun cas faire perdre de vue la nécessité de maîtriser l’ensemble des nécessités et contraintes opérationnelles liées à l'activité.
Afin de minimiser les risques pour les investisseurs, ANKATA Invest intervient sur l’ensemble des segments d’une filière à savoir ceux de la production primaire, de la transformation et de la distribution avec une prédilection particulière pour le segment de la transformation qui recèle le plus souvent le levier le plus structurant pour la filière.
Aussi, l’approche filière permet d’éviter une captation excessive de la valeur ajoutée au profit d’un seul segment au détriment d’autres. Le partage équilibré de la valeur créée au sein de la filière permet d’assurer un développement durable de celle-ci.
ANKATA Invest dans une série de notes va présenter les chaînes de valeur de la production de poussins, de l’élevage du poulet de chair et de la transformation-distribution.
LA PRODUCTION DE POUSSINS
L’activité de production de poussins pour l’élevage, en l’occurrence de l’élevage de poulets de chair, consiste à acquérir des œufs fertilisés auprès des producteurs d’œufs d’incubation et de les couver « artificiellement » au sein de couvoirs.
Il s’agit d’une activité qui nécessite des soins particuliers sur le plan sanitaire et aussi une maîtrise totale des conditions de température et d’humidité dans les couvoirs.

En Afrique comme ailleurs, ceci implique, en plus de tous les autres aspects techniques, la fourniture d’une électricité stable et constante.
Actuellement, dans la plupart des pays africains, seulement le tiers des besoins en poussin pour l'élevage est couvert par les accouveurs nationaux. Le reste des besoins des aviculteurs sont satisfaits par l'importation.
Après analyse approfondie des besoins, des opportunités et des contraintes, ANKATA Invest identifie une réelle opportunité d'investissement dans la production de poussins.
Ankata Invest estime le seuil minimal de viabilité d'un tel projet, en fonction des paramètres de marché et d'exploitation, à une unité de 20 000 œufs à couver.
En retenant ce seuil minimal de viabilité, l’analyse économique et financière, selon le pays d’Afrique, en fonction des avantages accordés à l’investissement, donne les indications ci-après :
le montant total des immobilisations est de XOF 16 398 925 soit 25 000 € (hors coût d’acquisition d’un terrain). L’investissement peut se réaliser sur un espace en bail.
Le coût d’exploitation par cycle (21 jours) 6 560 000 XOF soit 10 001 € ce qui correspond également au besoin en fonds de roulement.
L’excédent brut d’exploitation (EBE) par cycle serait compris entre XOF 3 528 000 (5 378,40 €) et XOF 2 252 000 (4 195,40 €) ce qui représente un EBE compris entre 54% et 42% en fonction des prix de vente et de certaines charges selon le pays d’Afrique d’implantation.
En exploitation annuelle, l’unité de couveuses produit sur 12 cycles produisant un minimum de 186 240 poussins viables et vaccinés. L’excédent brut d’exploitation (EBE) annuel serait compris entre XOF 42 336 000 (64 540,82€) et XOF 33 024 000 (50 344,76€).
Ce que Ankata Invest fait pour vous :
En tant que plateforme innovante proposant des solutions d’investissement, le métier d’Ankata Invest est essentiellement d’assurer une gestion optimale des risques d’investissement liés à l’analyse du projet et de son environnement ainsi qu’à la mise en œuvre opérationnelle.
Anka Invest est Tiers de confiance pour ceux qui veulent investir en Afrique.
Pour en savoir plus sur nos services et futurs opportunités d'investissement en Afrique, rendez-vous sur www.ankatainvest.com
Kommentare